Marc del Piano expose à la Bobine – Vernissage mardi 10 avril à 19h
Marc del Piano expose à La Bobine à l’occasion du
Festival Vues d’en face du 10 au 23 avril 2012.
Vernissage et rencontre avec l’artiste : mardi 10 avril à partir de 19h.
Utilisant différentes techniques (crayon, stylo bille noir, feutres, Posca©), Marc del Piano présentera à la Bobine une série de dessins sur papier dans de petits et moyens formats réalisés chacun dans une démarche proche du croquis, directement, sans esquisse préalable et sans modèle. Ces dessins exprimeront l’ambiguïté de l’Etre, des genres.
Marc Del Piano se retrouve chaque nuit devant sa feuille blanche, sorte de psychanalyse silencieuse avec un stylo à la main en guise de parole. Cette série de dessins prend corps dans une sorte de frénésie, cherchant à capter l’improbable. Conjugaison de souvenirs, vestiges de rêves, images rétiniennes brutes suggérées inconsciemment par la surabondance de la représentation de l’homme dans notre société consumériste. Mêlant le trait du tagger à celui des mangas, les codes de la BD déstructurés par le gribouillon à ceux du tatouage, chaque image raconte une histoire qui ne se dévoile au spectateur qu’avec sa complicité, exigeant attention, interprétation, imagination et sensibilité.
Marc Del Piano est l’un des fondateurs de La Demeure Du Chaos pour laquelle il travaille depuis 1999 en tant qu’artiste.
La Demeure du Chaos
La Demeure du Chaos (parfois abrégé DDC) est le nom donné à un ancien relais de poste du XVIIe siècle, situé à Saint-Romain-au-Mont-d’Or, entièrement transformé et déstructuré sous l’impulsion de Thierry Ehrmann, son actuel propriétaire. La Demeure du Chaos est aussi devenu un musée d’art contemporain, sous le nom de Musée l’Organe, dont l’entrée est gratuite.
S’étendant sur 12 000 m², et cernée de caméras de vidéo de surveillance, la Demeure du Chaos a l’apparence d’un vaste décor post-apocalyptique, sorte de no man’s land militaire, où se côtoient de nombreuses installations : vestige de météorite, hélicoptère écrasé au sol, squelettes calcinés de voitures, inscriptions géantes peintes sur les murs, les sols et les toits, sculptures menaçantes de ferrailles rouillées, vestiges d’incendies, poutrelles et structures de béton de blockhaus, têtes de mort monumentales dans les arbres…