Avec Awol, littéralement «Absent Without Official Leave» synonyme de désertion, Deb Shawol fait un habile parallèle entre l’engagement militaire et l’engagement amoureux. Initialement réalisé en format court-métrage (primé à Sundance en 2011), celui-ci avait été inspiré par la médiatique affaire de Skyler James, jeune soldate lesbienne qui avait dû émigrer au Canada lorsque son orientation sexuelle avait été découverte par ses collègues. Cette fiction permet plus globalement d’aborder l’homosexualité dans un contexte sociétal où quelle qu’en soit la raison, il n’est jamais facile de ne pas rentrer dans les cases.